Mathilde PENICAUD
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Mathilde Pénicaud, artiste française née en 1981 et basée dans le Beaujolais, crée des sculptures, souvent monumentales, témoignant d’une grande virtuosité dans l’alliance des matières, où la ductilité de l’acier s’allie à la force du béton pour donner naissance à des formes puissantes et dynamiques.
Formée à l’atelier métal de l’ENSAAMA à Paris, Mathilde a forgé une exigence artisanale sans compromis, où chaque geste technique a un sens, sans fioritures ni décorum. Très inspirée par l’univers d’Eduardo Chillida, elle a jusqu’à récemment travaillé essentiellement à des volumes formels, en dialogue avec leur environnement architectural ou naturel.
Aujourd’hui, vivant sur une exploitation viticole familiale en mutation profonde vers l’agroécologie, mettant elle-même beaucoup les mains dans la terre, Mathilde interroge sa propre pratique et s’essaie à de nouvelles techniques plus écologiques. Elle développe un nouveau langage plastique, prolifique et éxubérant, attirant (comme la fleur attire le papillon), plus narratif, pour aller vers une sculpture engagée, et participer à son niveau à l’éveil d’une conscience écologique généralisée.
« Disons que mon travail, s’il n’est pas figuratif, reste très accessible, par la fluidité de ses formes, sa cohérence technique. En général, les gens sont intrigués par mes matériaux, se demandent de quoi mes sculptures sont faites, mon béton les transporte vers de nouvelles possibilités, loin de leurs à priori. Souvent, les premières questions que l’on me pose sont techniques, et j’aime bien cela car je pense que c’est un vecteur essentiel d’appréhension et d’appropriation de la sculpture. Néanmoins, il s’agit bien sûr d’emmener le public à explorer son propre imaginaire : mes sculptures ne sont pas figuratives, mais expressives, chacun va en faire sa propre interprétation, projeter son univers. Alors au détour d’une promenade au parc, on est attiré de loin par une forme généreuse, mouvante, on s’approche pour découvrir la précision d’une forme, son dialogue avec le site, sa réalité plastique. »
Mathilde PENICAUD