Jocelyne SANTOS
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Née à Paris en 1952
vit et travaille à Semur- En- Auxois, France
1967/1973 - Etudes à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués Duperré.
Diplômée de l’école en section textile et BTS de stylisme de mode.
1979/1982 - Professeur de création textile à l’Ecole Nationale Supérieure,
des Arts Appliqués Olivier de Serres, Paris.
1985 Commence la peinture et parallelement, suis les cours de l’ADAC à Paris l’atelier de pate de verre et fusing de Jean-Claude et Patricia Yann.
1999 - réalise sa premiere installation extérieure au chateau de Qincerot (21)
2022 - obtient le PRIX JULES RAEYMAKERS par l’ Académie Royale des Sciences, Des Lettres et des Beaux-Arts de Bruxelles/Belgique, pour l’ensemble de son oeuvre.
2008 - Commence la sculpture.
Depuis, participe à de nombreuses expositions dans divers pays : Suisse, Allemagne, Japon, Chine, Australie, Québec, USA, France et à divers salons et foires : Art Paris, Art Basel, Réalités Nouvelles. Travaille avec la galerie La Ligne.
Démarche artistique
« Ce que je recherche particulièrement au travers de mon travail d’installation et de sculpture, c’est d’explorer le champ qui se situe entre l’illusion créée par l’agencement coloré de l’objet et sa réalité tangible. Dans ce champ particulier, je m’exerce à brouiller les pistes, à développer la complexité de son apparence, à mettre en évidence ses multiples aspects. Comment la couleur, le plan, la lumière, affecte la perception que nous avons d’un objet ; comment notre intellect se l’approprie pour en faire un tout cohérent.
A la différence des objets quotidiens, dont la cohérence nous apparaît comme évidente, mes assemblages sont des constructions modulaires et ludiques, d’une apparente simplicité dans les formes, dont toute la complexité réside dans la façon dont la couleur circule dans l’ensemble en le morcelant, en interférant dans son unité ; rendant par cela même, l’objet insaisissable dans sa globalité.
Cette étrangeté de l’objet ainsi provoquée, interroge le regardeur. Comment,
l’angle sous lequel nous l’observons, la lumière ambiante, le contexte environnant, modifient la perception que nous en avons, le rendant à chaque fois différent, l’imprégnant d’une sorte de radiance intérieure. Une tentative plastique, de mise en contact du regardeur avec son propre sentiment du sacré. »